Utilisation des snapshots

Avant de commencer, on va faire un petit rappel sur le principe de fonctionnement d’un snapshot.
Lorsque l’on prend un snapshot d’une lun, d’une VM, d’un file system, on fait une photo de l’état des données à ce moment précis.
On ne duplique pas les données, on prend juste un état de l’objet.
Ce que l’on va garder comme informations, ce sont les changements qui ont lieu entre le moment du snapshot et ce qu’il se passe ensuite.

Si le bloc A est modifié, le système va mettre à jour son contenu mais la valeur qu’il avait précédemment sera stockée quelque part.

Il existe plusieurs technique de snap, copy on first write, redirect on first write (celle de UNITY), l’important c’est de comprendre le principe.

Attention, un snapshot n’est en aucun cas une sauvegarde, en effet il contient les changements qui se produisent, pas l’intégralité des données.
C’est également pour cela que la création d’un snapshot est très rapide

Après ce petit rappel, on prépare les éléments du lab.
On va créer un fichier texte dans le répertoire partagé

Ensuite, au niveau du File System, on va configurer les snapshots

Il est possible d’utiliser une programmation automatique, il y en a 3 par défaut, mais on peut également en créer une.
On va indiquer la fréquence des snapshots, le moment du déclenchement et la période de rétention.

Pour le lab, on va déclencher manuellement un nouveau snapshot
Il sera stocké dans le pool par défaut

Une fois le snapshot créé, on retourne sur le partage et on supprime le fichier image puis on modifie le fichier texte.

Lorsque l’on fait un clic droit sur le dossier, un nouvel onglet VERSION PRECEDENTES apparait (exactement comme les VSS sur un serveurs de fichiers Windows)

On sélectionne le snapshot que l’on souhaite utiliser puis on fait ouvrir.
On peut parcourir le contenu du snapshot

On constate que le snapshot contient effectivement l’état du dossier avant toutes les modifications.
Il est possible de faire des copier/coller pour récupérer les versions précédentes ou de restaurer l’intégralité du dossier.

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Ce lab termine la partie FILE de la baie UNITY
On a quasiment couvert toutes les fonctionnalités qu’il
était possible de tester sur l’infra du lab
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